Deux semaines après
Deux semaines ont passé depuis cette catastrophe.
Incroyablement, il y a encore des secousses secondaires magnitude de 5.0-6.0 sur l'échelle de Richter.
total |
degré 5 (M5.0~6.1) |
degré 4 (M4.4~4.9) |
degré 3 (M3.5~4.3) |
degré 2 (M2.1~3.4) |
degré 1 (M0.7~2.0) |
|
Le 20 mars | 90 | 2 fois | 6 fois | 30 fois | 52 fois | |
Le 21 mars | 79 | 1 fois | 8 fois | 26 fois | 44 fois | |
Le 22 mars | 92 | 4 fois | 9 fois | 25 fois | 54 fois | |
Le 23 mars | 100 | 3 fois | 1 fois | 10 fois | 32 fois | 54 fois |
Le 24 mars | 69 | 1 fois | 1 fois | 3 fois | 13 fois | 51 fois |
Le 25 mars | 58 | 1 fois | 5 fois | 11 fois | 41 fois | |
Le 26 mars | 72 | 3 fois | 8 fois | 18 fois | 43 fois |
Les gens qui habitent dans les régions du Kanto au nord-est sont stressés.
Mais c'est vrai que les secousses secondaires diminuent petit à petit.
La crise de la centrale nucléaire est encore grave et il est impossible d'en prévoir les conséquences.
Les membres de l'équipe sont épuisés, ce qui augmente les risques d'erreurs humaines.
Le 24 mars, à la suite d'un accident, trois techniciens ont été exposés aux radiations à des doses de 2 à 6 sieverts...
Ils se sont brulés leurs pieds...
Le 23 mars, le gouvernement de Tokyo a annoncé qu'on avait détecté de la radioactivité dans une station d'épuration.
C'est un niveau non potable pour les bébés, mais il n'y a pas de problème pour les adultes.
On est paniqué et on accapare l'eau au supermarché...
On doit être calme, mais c'est difficile devant cette catastrophe qu'on dit avoir lieu "une fois en mille ans".
J'ai entendu dire que les médias étrangers s'étonnaient que les japonais puissent rester calme et dans l'ordre.
Malheureusement, il y eu quelques cambriolages dans des magasins et des maisons détruites.
On doit faire l'attention de ne se laisser pas duper pour le don.
Il y a eu des petites querelles pour acheter de l'essence.
On est paniqué et on a accaparé toute la marchandise au supérmarché...
C'est lamentable.
Mais c'est vrai que les sinistrés ont du sang-froid et du tempérament, même s'ils ont perdu leur famille ou leur maison...
A propos de cette question des médias etrangèrs, je pense qu'il y a quelques raisons pour cela.
Au Japon, il y a beaucoup de trembrement du terre.
Les japonais se préparent habituellement aux désastres naturels, nous nous sentons prêt à rencontrer de telles catastrophes...
Ensuite, je pense qu'on peux se faire confiance l'un l'autre.
Les japonais sont très dévoués pour leur travail, de temps en temps ils attachent aussi (ou plus) d'importance au travail qu'à leur famille, à leur vie...
Quand il y a eu l'accident à la centrale nucléaire, les ambassadeurs étrangers ont demandé à leur ressortissants de se réfugier au sud du Japon ou dans d'autres pays.
Les médias étrangers s'étonnaient aussi que la plupart des japonais restent et continuent de travailler comme d'habitude.
Mais il n'y avait pas de danger immédiat à Tokyo et ses environs.
Si tout le monde néglige complètement son travail, on sera paniqué.
(Bien sur, c'est mieux de se réfugier au sud du Japon ou dans d'autres pays pour les étrangers parce que c'est difficile d'obtenir l'information...)
Je suis mécontente pour le gouvernement et la compagnie d'électricité de Tokyo, mais je fais confiance en l'information du gouvernement et je crois que les membres de l'équipe d'électricité de
Tokyo amélioreront la situation.
C'est facile de critiquer quelqu'un, c'est difficile de croire quelqu'un.
Mais maintenant nous avons besoin de confiance pour s'entraider.
Nous nous demandons chaque jours ce que nous devons faire pour les sinistrés.
Les gens ont fait don de 23 milliards de Yens à la Croix Rouge japonaise pendant une semaine.
On ne peut pas aller dans les villes sinistrées pour les aider comme volontaires parce qu'il faut encore l'aide des professionnels maintenant.
Enfin on ne peut que donner...
Nous nous sentons faible.
La plupart des japonais qui ne sont pas sinistrés hésitent à vivre comme d'habitude.
On hésite à rire, on hésite à faire des courses, on hésite à voyager, on hésite à jouir de la vie...
Mais on doit activer l'economie japonaise.
Je travaille, je touche mon salarie, je fais des dons, je consomme.
Vivre comme d'habitude, c'est une chose importante à faire pour les sinistrés.
La saison des cerisiers arrive au Japon. On est triste à la plus belle saison du Japon...
Mais "Le printemps vient après l'hiver", je crois.